Nous avons été informés que plusieurs personnes âgées (une centaines nous dit-on?) qui bénéficiaient auparavant de prestations à domicile, n’auraient plus les moyens de payer ces prestations depuis la mise en application de l’APA.
Le problème est pourtant bien identifié : dans sa mise en place, le Conseil territorial n’a pas revalorisé de 40 % les montants des plafonds des plans d’aides.
Pourtant, lors du Débat d’Orientation Budgétaire du 9 mars dernier, Annick GIRARDIN était intervenue en séance pour tirer la sonnette d’alarme, et avertissait déjà le Président du Conseil territorial, qu’en l’état, l’application de l’APA pourrait même représenter un recul, voire une régression par rapport au système existant jusque là.
La solution du problème est donc purement locale et dépend totalement du bon vouloir du Conseil territorial.
Voici un extrait du compte-rendu de séance que nous avions publié sur ce blog le 25 mars dernier :
« La mise en place de l’APA ( Allocation Personnalisée d’Autonomie à domicile) :
La conseillère territoriale de Cap Sur l’Avenir, Annick GIRARDIN, s’est félicitée que l’APA soit enfin mise en place sur l’Archipel. Elle a rappelé que cette mesure est obligatoire depuis 2001 en métropole.
Toutefois, Annick GIRARDIN a regretté que ce nouveau système ne répondait pas, en l’état, aux besoins des personnes âgées, et pouvait même représenter un recul, voire une régression par rapport au système actuel !
Pourquoi ? Tout simplement par ce que le Conseil Territorial n’a pas revalorisé de 40 % les montants des plafonds des plans d’aides… volontairement ou par simple oubli ?
Comment expliquer alors que dans le cadre des prochaines discussions qui auront lieu sur la LODEOM à l’Assemblée Nationale en avril prochain le Député tentera de convaincre le Gouvernement de revaloriser de 40 % les plafonds régissant l’Allocation Logement afin de permettre à un plus grand nombre de bénéficier de cette nouvelle aide ?
Comment justifier qu’en 2007 et 2008 Annick GIRARDIN a dû batailler ferme auprès des ministères pour justifier et obtenir une revalorisation des plafonds de 40 % pour permettre toujours à un maximum de personnes de percevoir les nouvelles prestations versées par la CPS ?
N’est il pas incongru de constater – quand cette fois, la décision est du ressort du Conseil Territorial et dépend donc d’une volonté locale – que cette revalorisation de 40 % ne soit pas appliquée pour l’APA, pénalisant de la sorte les personnes âgées ?
C’est pour cette raison que les deux conseillers de Cap Sur l’Avenir se sont abstenus sur cette délibération.«
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