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Archive mensuelle de octobre 2009

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Pétition pour l’organisation d’un référendum demandant la mise en place d’un service public pour la desserte maritime de l’Archipel

Pourquoi une pétition demandant au Conseil territorial l’organisation d’un référendum pour la mise en place d’un service public  pour la desserte maritime de l’Archipel ?

La réponse d’Annick GIRARDIN, sur les ondes de RFO radio ce matin dans les matinales : 

Afin de recueillir les signatures pour la pétition demandant l’organisation d’un référendum local sur la mise en place d’un service public pour la desserte maritime de l’Archipel, la permanence de Cap sur l’avenir, située au 7 rue René Autin (ex-épicerie Robin Drillet à Saint-Pierre), sera ouverte non-stop de 9h00 à 18h00 ce vendredi 23 octobre, ainsi que samedi 24 octobre de 9h00 à midi.

Il est important de récolter le maximum de signatures afin de démontrer la ferme volonté de la population d’arriver à une entente publique Etat/Collectivité pour une desserte maritime inter-îles/internationale/fret et passagers fiable, pérenne et à un coût raisonnable.

L’important dans l’immédiat n’est pas de trouver la structure juridique de l’entité publique qui devra gérer la desserte, mais bien d’affirmer dans un premier temps par une action officielle que la solution « service public » est la solution voulue des Saint-Pierrais et Miquelonnais qui en ont marre d’être les dindons de cette mauvaise farce.

A Miquelon, les signatures seront recueillies ce samedi 24 octobre à la Mairie, de 10h00 à midi et de 14h00 à 15h30.

Merci donc de vous mobiliser pour venir signer cette pétition d’intérêt général.

Vous trouverez ci-après pour information la page de garde de la pétition expliquant l’objectif de celle-ci, ainsi que le texte du Code général des collectivités territoriales qui régit les référendum locaux. Pour que cette pétition soit recevable, les signataires doivent être inscrits sur les listes électorales de Saint-Pierre et de Miquelon.

Pétition pour l'organisation d'un référendum demandant la mise en place d’un service public  pour la desserte maritime de l'Archipel dans Transport pdf ptitiondesserte.pdf

pdf dans Transport cgct.pdf

Adresse introuvable… le nouveau slogan du CRT ?

Quelle que soit la bonne volonté du personnel du Comité Régional du Tourisme de Saint-Pierre et Miquelon, tout effort sera de toute manière réduit à néant par l’inconstance (inconsistance ?) de la politique touristique du Conseil territorial, dont le schéma de développement nous avait pourtant été présenté en grandes pompes en septembre 2006, Ministre du Tourisme à l’appui SVP !
Un schéma de développement qui je vous le rappelle devait nous permettre de doubler d’ici 2010 le nombre de touristes (soit 26 000 visiteurs/an !!!) et donc doubler les recettes du secteur pour arriver à plus de 4,5 millions d’euros/an !

Il y a eu aussi la « valse » des directeurs… mais le dernier épisode en date c’est : le site internet du CRT aux abonnés absents depuis le 14 octobre (et encore au moment où je vous écris ces lignes).

Le CRT avait autrefois loué un nom de domaine à un prestataire local : www.st-pierre-et-miquelon.info. Ce fut l’adresse du Comité Régional du Tourisme de 2002 à 2008.
Au printemps 2008, le CRT décidait de changer de prestataire et publia donc un appel d’offre pour la création d’un nouveau site web et une étude sur de nouveaux noms de domaines.
Un prestataire canadien a été retenu pour la refonte du site et deux nouveaux noms de domaine furent déposés au nom de l’ancienne présidente du CRT, à savoir : www.visitspm.com et www.tourismesaintpierremiquelon.fr (aux myopes et dyslexiques, prière de s’abstenir).

Ces nouvelles adresses ont donc été celles qui permettaient d’accéder au site du CRT jusqu’au 14 octobre dernier, date de renouvellement de l’abonnement des noms de domaine. Or ces domaines n’ayant manifestement pas été renouvelés, le site web du CRT n’est tout simplement plus accessible sur la toile !!! Le CRT ne peut donc plus gérer ni son site ni ses propres domaines, et les internautes ne peuvent plus obtenir aucune information touristique officielle sur l’Archipel* !
Si rien n’est fait, dans quelques semaines, le premier cybersquatteur venu récupérera ces domaines échus pour en faire ce qu’il en voudra.

Alors quand j’entends le Conseil territorial parler de développement et de projets concrets en matière de tourisme à la Commission Mixte de la Coopération Régionale, permettez moi de rigoler… jaune évidemment.

Yannick Cambray.

*A noter qu’il reste quand même le site de Marc Cormier www.st-pierre-et-miquelon.com de disponible pour les infos touristiques sur le net. Un site privé dont on peut saluer la constance pour faire la promotion de l’Archipel, heureusement qu’il est là !

Stéphane ARTANO, entre incompétence et mauvaise foi : la manoeuvre politique d’un président aux abois…

Par un amalgame bien grossier, le Président du Conseil territorial tente sur son blog de créer la confusion dans les esprits afin de nous « faire porter le chapeau » de son incompétence !

Dans cet article, Stéphane ARTANO affirme que nous avons saisi le Procureur de la République pour savoir si la délibération octroyant une subvention de 500 000 euros à la SODEM était légale ou pas. Il s’interroge par la suite (et sous-entend indirectement) que la récente décision du Préfet lui demandant de retirer cette même délibération serait en relation avec notre démarche.

En gros, le Président de la Collectivité dit que s’il ne verse pas sa subvention de 500 000 euros promise à la SODEM, c’est de notre faute ! CQFD.

Tout cela est bien trop facile et surtout inexact !

Lors de la dernière séance du Conseil territorial, les 2 conseillers territoriaux de Cap Sur l’Avenir, Yannick CAMBRAY et Annick GIRARDIN ont protesté contre le vote de plusieurs délibérations dont l’une avait pour conséquence d’endetter de 3 millions d’euros la Collectivité pour 20 ans, et une autre qui autorisait le Conseil Territorial à utiliser une grande partie de cet emprunt pour racheter près de 2 millions d’euros à SPM Seafood, des parts de la société d’économie mixte SAEML que la société canadienne avait acheté la veille 15 000 euros !

Le Président du Conseil territorial s’entêtant dans ce que nous qualifions de manipulation financière, nous avons quitté la séance et nous sommes allés effectivement voir le procureur afin de vérifier la légalité de ces différentes délibérations. Notre seul objectif était de dénoncer ce que l’on a appelé « une utilisation des fonds publics pour un enrichissement immédiat … une appropriation de biens publics au profit d’une société privée canadienne ».

Si l’on se réfère au courrier que nous avons adressé au Procureur de la République, notre intention y est clairement affichée : « …le Conseil Territorial a voté quatre délibérations qui concernent directement le dossier de la reprise de la société Interpêche… Nous désirons savoir si ces délibérations sont conformes au jugement du 21 avril… ». Pour une bonne compréhension de cette « affaire », nous avons joint à notre lettre au Procureur une copie de l’ensemble des délibérations de la filière pêche à l’ordre du jour de cette séance officielle.

Voilà la vérité ! Voilà les raisons de notre démarche auprès du Procureur !

Précision utile : nous avons indiqué en séance que « les conseillers territoriaux de l’opposition étaient favorables aux aides à l’investissement prévues pour les usines de traitement – SPM Seafood et SNPM – notamment afin d’assurer la diversification et le développement de leurs activités et ainsi pérenniser l’emploi, ils ne pouvaient pas accepter le versement d’une aide détournée pour alimenter la trésorerie de SPM Seafood. »

Le reste n’est que tentative de manipulation de l’opinion publique par l’amalgame et le mensonge. Stéphane ARTANO dévoile ici finalement sa vraie nature, celle d’un (ir)responsable de collectivité, incapable d’assumer ses choix et encore moins ses erreurs.

Pour mémoire :

Finalement, quel est le problème dans « l’affaire de la SODEM » auquel fait référence le Président du Conseil territorial ?

Stéphane ARTANO affirme s’être mis d’accord par téléphone avec le Directeur de Cabinet du Secrétariat d’Etat à l’outre-mer (et non le Ministre) sur une avance à la SODEM de 500 000 euros par la Collectivité, cette avance étant remboursable par l’Etat en 2010.

500 000 euros ce n’est tout de même pas des « cacahuètes » ! La moindre des précautions qu’aurait pris un élu responsable après ce coup de fil, aurait été de faire officialiser dès le soir par écrit la dite « promesse » d’un membre du Cabinet ministériel. Il ne suffit pas, Monsieur ARTANO, de vouloir impressionner une foule par des effets d’annonce, encore faut-il « border » son action pour que celle-ci aboutisse.

Ce n’est tout de même pas de notre faute si Stéphane ARTANO a – passez nous l’expression – « merdé» dans ce dossier ! C’est un grand garçon, qu’il assume ses erreurs !

Quant à son image de « bon gestionnaire » qu’il se plaît à vouloir véhiculer, elle vient, une nouvelle fois, de prendre sérieusement du plomb dans l’aile…

 

Annick GIRARDIN et Yannick CAMBRAY
Conseillers territoriaux de Cap sur l’avenir

DESSERTE MARITIME : un Service Public, un point c’est tout !

Au moment où semble régner un certain flottement autour du dossier de la desserte maritime de l’Archipel au Secrétariat d’Etat à l’Outre-Mer, il nous est apparu opportun de rappeler encore une fois la position de Cap Sur l’Avenir.

Voilà 5 ans que le Mouvement Cap Sur l’Avenir réclame (en vain !) la mise en place d’un Service Public pour la desserte maritime de notre Archipel.

Note CSA du 12/10/09 : DESSERTE  MARITIME  : un Service Public, un point c'est tout ! dans Economie pdf csadesserte121009.pdf

Notre entêtement ne relève pas d’une obstination idéologique, mais belle et bien d’une analyse objective de ce dossier.

Quel constat peut-on tirer de la déplorable « saga » du transport que nous vivons en direct depuis bien trop longtemps ?

  • L’Etat et la Collectivité Territoriale déboursent aujourd’hui plus ou moins 5 Millions d’euros par an pour assurer la desserte maritime en fret et passagers de l’Archipel, si l’on y inclut l’inter-îles et l’international ! Oui, vous avez bien lu, 5 Millions d’euros, soit, pour les nostalgiques du Franc, 33 Millions de nos anciens francs !!
  • Nous sommes desservis depuis 2004 par un navire sous pavillon étranger, armé par des marins étrangers (sauf peut être 2 marins… et encore), alors qu’il y a seulement quelques années, l’Archipel disposait de son propre navire, armé en majorité avec des marins locaux !
  • Le coût du fret n’a cessé d’augmenter depuis 2004 et l’on nous promet même un « bonus » sur le coût du fret de +30% pour « accompagner » la Délégation de Service Public (DSP) que vient de signer l’Etat avec la société TSI !
  • Jamais, Ô grand jamais, l’Archipel n’a connu un tel « souk » dans sa desserte en fret et passagers ! Pour se rendre sur Miquelon ou Langlade c’est de nos jours un vrai parcours du combattant – voir le témoignage ci-dessous de Michel Borotra – qui attend les usagers. Sans parler de la desserte sur Fortune et de ses conséquences sur la fréquentation touristique !
  • Avec une Délégation de Service Public (DSP), le transport est devenu le « champ de bataille », le « lieu de confrontation » entre les principaux commerçants, importateurs et entrepreneurs locaux.

Pour mettre fin à ce mauvais scénario qui ruine nos finances (et nos entreprises), le Mouvement Cap Sur l’Avenir estime que :

  • La mise en place d’un « service public » pour la desserte maritime en fret et en passagers de l’Archipel, regroupant les moyens financiers de l’Etat et de la Collectivité Territoriale (rappelons-le, environ 5 Millions d’euros) est la seule solution viable et raisonnable pour régler une bonne fois pour toutes ce dossier.
  • Le traitement de la problématique de la desserte maritime de notre Archipel doit se faire globalement. En clair, elle doit inclure le fret, les passagers, tant au niveau de l’inter-îles que de l’international (Miquelon – Langlade – Fortune – Halifax).
  • Un « service public » permettrait à l’Archipel de se doter de ses propres outils de travail, avec à la clé des emplois locaux (eu égard aux sommes investies dans ce secteur par les pouvoirs publics – Etat comme Collectivité Territoriale – cela serait la moindre des choses à laquelle nous pourrions prétendre).
  • Un « service public » aurait l’avantage de fonctionner indépendamment de tout commerçant, entrepreneur et importateur local, ce qui ramènerait un peu de sérénité autour de ce dossier.

On pourra tenir tous les plus beaux discours du monde, mais rien n’y fera. Tant que l’Etat et la Collectivité Territoriale n’auront pas compris que le dossier de la desserte maritime nécessite une mutualisation de leurs moyens financiers, humains, techniques et matériels, et que cette desserte doit se traiter de façon globale, nous retomberons, à notre grand désarroi, dans les mêmes travers.

Pour Cap Sur l’Avenir, la desserte maritime de l’Archipel passe par un « service public » qui doit prendre en charge l’inter-îles et l’international, en fret et en passagers.

Yannick CAMBRAY

Mieux vaut en rire !

On nous vante à longueur de jour les mérites de la technique moderne… il n’y a pas de distance… en un clin d’œil on peut joindre n’importe qui, n’importe où… et pourtant… une fois dans l’archipel, faire 40 kilomètres pour saluer un ami ou rentrer chez soi devient une vaste comédie.Je ne mentionerai pas les aléas des courriers inter-îles qui depuis le printemps, soumis à un mauvais sort jeté par un puissant sorcier, ont donné des sueurs froides à certains responsables et obligé les utilisateurs à jongler avec des horaires impossibles et à utiliser des stratagèmes les plus divers.

Pensez donc… juste un exemple personnel : il y a deux semaines, il nous a fallu 26 heures pour rentrer de Langlade sur Saint-Pierre (!!!), soit l’équivalent en temps, d’un voyage Saint-Pierre/Tahiti… aucune liaison maritime en milieu de semaine et la météo scotchant Air St-Pierre au sol. Heureusement, nous n’étions pas pressés.

Imaginez :

  • fermer les portes de la maison de Langlade vers 14h30 pour prendre l’avion à Miquelon en fin d’après-midi ;
  • faire 30 km en voiture et arriver à Miquelon avec le brouillard, d’où annulation du vol, reporté au lendemain à 7h15 ;
  • passer la nuit à Miquelon, mais au réveil… re-brouillard… en liste d’attente pour le vol du soir qui était complet ;
  • retour sur Langlade pour la journée et là, coup d’chance, Jeannot est à l’Anse du Gouvernement et accepte de nous prendre en fin d’après-midi (ouf).

Après une excellente traversée, nous arrivons chez nous vers 16h30… soit 26 heures après le départ « officiel »… et on parle de développement…

Les retraités que nous sommes peuvent en rire, mais certainement pas les entrepreneurs.

Si l’hiver prochain est rude et que la Baie gèle… chiens de traîneaux ou skidoos feront l’affaire !

Michel BOROTRA

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