« Seafood » : les conseillers territoriaux de CSA veulent des réponses

Lors de la séance officielle du Conseil Territorial du 16 décembre dernier, les conseillers territoriaux de « Cap sur l’avenir » avaient réclamé – à nouveau – des éclaircissements et des explications sur le dossier « Seafood ». Malgré des questions directes, précises et claires, les quelques réponses apportées sont restées très vagues et peu satisfaisantes.

Aussi, dans un souci de transparence et pour une bonne compréhension de ce dossier, Yannick Cambray et Annick Girardin ont saisi par courrier le Président du Conseil territorial le 5 janvier dernier afin de renouveler leurs questions et lui signifier leur souhait d’obtenir, cette fois-ci, des réponses à leurs interrogations.

Le courrier au PCT : pct050111.pdf

10 Réponses à “« Seafood » : les conseillers territoriaux de CSA veulent des réponses”


  • Moi aussi j’aimerais bien avoir des éclaircissements !

    700 Euros d’acompte la semaine dernière sur la paye de décembre et l’incertitude totale sur le restant cette semaine et aussi sur l’avenir de seafood .

    Faut se mettre a la place des gens qui travaillent la a deux avec 1400 euros de paye en début de Janvier et des emprunts qui sont prélevés en début de mois .
    La banque est conciliante mais qui paye les agios ?

    Faut qu’ils arrêtent de se mordre la queue ces gens la et de nous prendre pour des C….. Quand on est pas capable on arrête !

    Bernard Béloir

  • Désolé pour Bernard mais la réalité du terrain risque d’être assez nauséabonde comme du poisson pourri.
    on se demande où sont passés les merveilleux investisseurs canadiens hyper compétents que le monde nous envie??? et en même temps si il n’y a pas eu un peu de coulage dans les merveilleux euros que notre Président a donné … »je prends des risques en chef d’entreprise » pour prendre des risques on en prend pas mal avec nos impôts.
    Ya des chances que ce soit comme le reste …mal conseillé et sur que l’on va trouver un bouc émissaire pour justifier ce fiasco….à tout hasard les absents ayant toujours tort nous proposons …les canadiens!!! ou la température des tortues.
    Bon courage Bernard,il y aura bien encore un fumeux projet de derrière les fagots pour justifier contre toute attente le versement de ce cher argent public dans n’importe quelle condition.
    Projet : faire des plats préparés à base de fraise de morue et de la soupe de raquette en boîte.
    affrètement d’un tupolev gros porteur pour envoyer gratuitement en chine les oreilles de morue.Formation de personnel à la chasse au phoque avec des conseillers techniques inuits et si il n’y a plus rien on peut toujours faire du steak de goeland yen a plein partout.
    bon allez assez rigolé seafood c’est du passé décomposé.

  • on a entendu la radio…on vend les bijoux de famille ( quotas opano) de l’archipel ( à tout le monde) pour payer et après on fait quoi???
    ça va pas changer grand chose à long terme on parle de recapitalisation.C’est quand même fort de café de recapitaliser une entreprise florissante après un an d’existence avec des projets bétons que l’on a donné des subventions en juillet pour les faire.
    En gros ça veut dire qu’on a bouffé le capital pour autant que ce capital ait existé,chers actionnaires vous l’avez dans le c.
    pas étonnant que la banque ait de l’urticaire à financer!!
    ya pas de projet d’entreprise c’est un trou sans fond ça gagne pas de sous ya pas de poisson et ça chique des frais fixes en pagaille que on en a rajouté une louche avec tous les directeurs que les cartes de visites sont trop courtes!!t’as pas un tout petit peu de pognon pour continuer???au prix que ça coute met tout le monde aux assedic au moins on sera sur d’être payés en fin de mois.
    faut pas prendre la banque pour les assedics y sont pas dans la même optique même si ils ont eu des lunettes brouillées avant.

  • Le jour où nous, les ressortissants de SPM, aurons compris que l’époqu est à la conservation plutôt qu’à l’exploitation on aura tous fait un grand pas… Vu l’attitude de CSA, calée sur celle d’Artano, pour le projet de RNN, je ne suis aps sûr que quelque chose d’intelligent se dégagera de tout ça! Le pb est que NOUS creusons notre tombe nous mêmes! On fait croire aux gens que la morue revient (alors que même si elle revenait ça ne se ferait pas en quelques dizaines d’années pas plus qu’en quelques centaines d’années!), on se fait croire qu’on peut louper le train de la conservation… Soit! Dont acte! Mais par pitié ne nous lamentons pas derrière!
    Seafood est un epiphénomène, un artefacte! Tout le monde sait mais tout le monde fait semblant de ne pas savoir! Il ya des gens en souffrance, comme pour le reste : la desserte maritime, les retraites, la médecine vite fa

  • je reprends … la médecine vite faite mal faite, la bouffe de troisième zone, la nature qu’on brade, etc…
    Mais tout le monde s’en fout jusqu’au jour où les intérêts persos sont touchés! Là on réagit et on s’étonne que les autres ne le fassent pas! Seafood impactera quelques familles de plus avec l’aval des politiques au pouvoir et qu’est ce qu’il en aurait été si quelqu’un d’autres avait était été au pouvoir?
    Alors qu’on se fasse un examen de conscience individuel puis collectif, (un vrai!) et chacun dans son domaine et arrêtons de nous replier sur le passé! Arrêtons de croire que les politiques(quelqu’ils soient!) régleront quoi que ce soit! Rachetons en collectif l’usine, devenons actionnaires de notre passé et de notre avenir et prenons les décisions courageuses et justes! Sans braderie électoraliste!

  • Lorsque l’on sait que Seafood a touché + de 4 millions d’euros en moins de 2 ans, il est tout à fait normal de se poser des questions.

    Où est passé cet argent?
    Où est M.Hanson?
    Où sont les investissements annoncés?

    C’est un scandale de voir qu’aujourd’hui les employés ne sont pas payés.
    La Société d’Economie Mixte de la Filière Pêche de l’Archipel dont M. Artano est le président a sa part de responsabilité,il faut croire qu’on a laissé les canadiens sans surveillance et voilà le résultat.
    Mais je ne me fais pas de soucis pour M. Artano, il va encore trouver une solution pour se décharger de toutes responsabilités comme il sait si bien le faire et accuser un tel ou un autre d’incompétence.

  • Tout à fait d’accord avec Franck, il faut s’aider soi-même et arréter de compter sur les autres, surtout sur les politiques en leur reprochant tout et son contraire et surtout ce qu’on n’a pas eu le courage de faire.
    Oser prendre ses propres risques, ça ne serait peut-être pas mal non plus.

    Un peu de jugeotte, d’huile de coude, quelques nuits sans sommeil, de grand moments de solitude et de découragement, mais au bout du compte quelle satisfaction, quelle estime de soi retrouvée!!!!!!

  • et si on avait pas remis les mêmes qui ont fermer l’usine de crabe et qui ont toucher beaucouuup de subvention avec faillite sans employée.

    j’irais revoir ma normandiiiiiiiiiie

  • le sujet des ressources halieutiques et leur exploitation car c’est bien de cela dont on parle demande un minimum de professionnalisme dans un marché européen et international difficile.
    ne vous faites pas d’illusion cela ne s’improvise pas.
    s’aider soi-même certes mais avec un outil et des compétences ( si on parle de seafood) sinistré sans réel investissement raisonné depuis sa reprise ..on pouvait attendre mieux vu l’enthousiasme déclenché par l’arrivée de professionnels canadiens dans le paysage.
    A-t-on encore une fois cédé aux chimères du social avant tout au détriment d’un vrai projet d’entreprise raisonnable???
    Les politiques ont toujours la tentation de faire de l’économique et d’intervenir dans des domaines auxquels ils sont étrangers avec les résultats que l’on connait partout où ce type de raisonnement a eu lieu.
    Les syndicats ont poussé contre vents et marées une solution de reprise avec la bénédiction de l’Etat dans n’importe quelle condition sauf à « sauver » les emplois….mais sauver les emplois sans réel projet à coup de subvention de fonctionnement n’est pas construire pour l’avenir mais la garantie de payer longtemps des salaires sans espoir d’emplois marchands.
    Les mêmes syndicats portent la responsabilité de la situation et on de plus emmené la collectivité dans une guerre économique qui n’est probablement pas de sa compétence.
    Que n’aurait-il pas été plus malin de raisonner et de demander un plan de travail réaliste et assis sur un socle industriel et commercial sérieux peut-être moins ambitieux et progressif mais au moins on aurait sécurisé les emplois.
    en fin de compte ces mêmes salariés que l’on voulait protéger risquent de payer l’addition et c’est ce qui est le plus dommageable …
    La consommation en si peu de temps de fonds publics importants et de ressources des quotas pour boucher des trous peut laisser pantois devant une telle situation….on se demande à quoi ont servi ces fonds en matière industrielle et commerciale.
    Nous supposons que « quelqu’un à la réponse » sans préjuger de celle-ci cela risque de permettre un éclairage dans ce dossier par moment assez obscur.

  • Entièrement d’accord avec Marjolaine !

    On prend des gens qui ont coulé une petite entreprise de traitement des produits de la mer pour diriger une plus importante .
    Il ne faut pas s’étonner qu’elle soit entrain de couler elle aussi .
    Il est aussi plus facile pour celui qui a touché 700 euros ce mois ci de vivre sur les restants de son salaire de Novembre qui est ( faudrait peut être qu’il nous donne le montant pour faire des comparaisons ) combien de fois plus élevé que celui qui est dans l’usine .

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