Voilà plusieurs mois maintenant que l’Archipel est englué dans un climat pesant et nauséabond où l’on sent pointer des relents de xénophobie, de haine et de dénigrement. Pas une semaine ne se passe sans que l’on cherche à polémiquer pour « monter » les habitants de nos îles les uns contre les autres (même si l’on vient habilement jouer les vierges effarouchées devant les médias), ou à dénigrer untel ou unetelle à des fins personnelles ou politiques.
Certains « courageux » en ont profité pour rédiger et distribuer des « tracts » anonymes, dont la littérature crasse n’avait pour unique but que de salir et de faire pression… on aurait d’ailleurs apprécié de voir le pouvoir en place s’élever contre ce type de pratique avilissante… mais aucune protestation en provenance de la place de l’Eglise ne s’est fait entendre… qui ne dit mot consent (?)…
Il faut dire que tous ces événements arrivaient à point nommé pour détourner l’attention de la population de questions autrement plus sensibles comme : la gabegie d’argent public dans l’affaire Seafood, les problèmes à répétition du navire « Le Cabestan » ou l’actualité judiciaire de Stéphane Artano.
Mais tout cela ne suffisait pas ! Après avoir tenté de museler l’opposition en traduisant en justice pour diffamation la Présidente de « Cap sur l’avenir » (aux frais des contribuables locaux), le chef de l’exécutif veut mettre au pas les médias !
Suite à la diffusion sur SPM 1ère d’une chronique « caustique » qui lui a déplu, le Président du Conseil territorial réclame des têtes et des excuses publiques. Stéphane Artano va même bien plus loin en mesure de rétorsion, interdisant l’accès de toutes les structures dépendantes du Conseil territorial aux équipes de reportage de SPM1ère.
Mais de quel droit le Président de la Collectivité prive-t-il la population de reportages dits de « proximité », relatant l’actualité culturelle locale et les performances de nos sportifs, petits et grands ?!! Sur quels principes s’appuie-t-il pour interdire aux journalistes de SPM1ère l’accès à des bâtiments publics ? C’est de l’abus de pouvoir ! Stéphane Artano s’est trompé d’époque, nous ne sommes plus sous l’ancien régime… nous n’avons plus à subir les caprices d’un « roi » !
« Cap sur l’avenir » s’insurge publiquement ici contre ces pratiques d’un autre temps. Nous en avons non seulement le droit, mais le devoir, car nous estimons que les excès d’autorité du Président de la Collectivité sont une menace directe pour la liberté d’expression et donc la démocratie dans l’Archipel. Chers compatriotes, le ton n’est plus à la plaisanterie ! Il est temps que cela cesse !
Pendant ce temps, les dossiers fondamentaux de l’Archipel n’avancent pas, ceux-ci ne semblant manifestement plus être la priorité du chef de la Collectivité et de l’équipe d’Archipel Demain, certainement trop occupés à l’orchestration de cette ambiance mortifère.
Aussi, dans l’intérêt de l’Archipel et de sa population, nous appelons aujourd’hui Stéphane Artano à se remettre au travail, mais surtout à se ressaisir rapidement et à retrouver la retenue et le sens de la mesure dont doit savoir faire preuve le chef de l’exécutif de la Collectivité.