Comme l’a annoncé publiquement sa présidente, Annick Girardin, le mouvement Cap sur l’avenir prendra part aux prochaines élections Territoriales et présentera, conjointement avec le mouvement Ensemble pour construire, une liste d’ouverture et d’union.
Il est temps d’agir et de se rassembler, car Saint-Pierre-et-Miquelon traverse une crise sans précédent économiquement avec la fermeture des usines de pêche de Saint-Pierre, le pôle Miquelon qui peine à survivre, des infrastructures portuaires en déliquescence, des ports désespérément vides et plus généralement, un secteur privé qui connaît de grandes difficultés pour trouver des modèles économiques viables faute de perspectives sérieuses. Il n’y a guère que le secteur public qui se maintient tant bien que mal, mais on ne bâtit pas un avenir économique sur la fonction publique.
Comment en est-on arrivé là ?
Durant son mandat à la tête de la Collectivité, l’équipe d’Archipel Demain et le Président Artano ont fait des choix… des mauvais choix à propos desquels Cap sur l’avenir a pourtant à chaque fois émis des mises en garde et proposé des alternatives, que ce soit en matière de fiscalité, de desserte maritime en fret et en passagers, ou encore d’industrie de la pêche.
Si en tant que candidat sur une liste d’union le mouvement Cap sur l’avenir sera bien entendu force de proposition pour cette campagne des territoriales, en tant qu’unique opposition au Conseil territorial depuis 2006, Cap sur l’avenir a aussi un devoir de mémoire, car le contexte international et la rigueur nationale n’expliquent pas à eux seuls le marasme dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui.
Le 18 mars prochain, le Président Artano et son équipe d’Archipel Demain devront assumer leurs choix et les 6 dernières années qui ont démoli l’Archipel.
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