N’en déplaise à M. ARTANO, les propositions des conseillers territoriaux de l’opposition n’ont qu’un seul but : oxygéner la démocratie locale ! Un point c’est tout !
Toutefois, comme à son habitude, le Président du Conseil Territorial préfère distraire les gens du débat de fond et ainsi noyer le poisson.
Mais attention, M. ARTANO, les gens de l’Archipel ne sont pas dupes et vous ne gagnerez pas à les prendre pour ce qu’ils ne sont pas !
Miser sur une éventuelle ignorance des Saint-Pierrais et Miquelonnais n’est pas un comportement digne d’un Président de Collectivité, tenter de les manipuler en devient insultant. Mardi Gras c’est fini, vous pouvez tomber le masque, Monsieur le Président, on vous a reconnu.
Faire l’amalgame entre le débat fondamental sur la Collectivité unique, d’une part, et la rectification à la marge de dysfonctionnements démocratiques du système actuel, d’autre part, c’est vraiment « petit » !
En réalité, tout cela n’a qu’un seul but : cacher le fait que M. ARTANO s’oppose fermement à toute rectification de ces (ses) abus antidémocratiques !
Abus, soit dit en passant, dont il est à l’origine avec la réforme statutaire de 2007 et pour lesquels il avait jugé bon, à l’époque, de ne pas questionner la population !
Est-ce normal que l’équipe sortante puisse bénéficier de plusieurs heures de campagne radio et télé gratuites et payées par l’Etat alors que les listes d’opposition et les nouvelles listes qui se présenteraient n’auraient droit qu’à quelques minutes ? C’est antidémocratique et inacceptable, du moins pour tout le monde, sauf M. ARTANO qui s’y accroche désespérément.
Est-ce normal que 49 % des électeurs soient représentés par seulement 4 conseillers territoriaux et que 51 % soient représentés par 15 conseillers ? Cela n’existe nulle part ailleurs en France à ce niveau de compétences ! Il faut ramener cette « prime majoritaire » à un niveau raisonnable, comme dans les conseils régionaux en Métropole. Mais de cela, M. ARTANO ne veut pas en entendre parler non plus et veut tout faire pour éviter qu’on sache qu’il s’y oppose !
A Cap Sur l’Avenir, en tout état de cause, notre objectif est de rectifier ces abus démocratiques et d’assurer l’égalité des moyens pour toutes les listes en présence, y compris les nouvelles listes qui pourraient se créer, comme nous l’avons fait nous-mêmes il n’y a pas si longtemps.
La démocratie, Monsieur le Président, ça ne se confisque pas !