Dans l’impossibilité d’assister à la réunion de ce lundi 14 mars à Paris sur « l’égalité réelle », réunion organisée par l’ancien Ministre de l’Outre-Mer et actuel Député de la Guadeloupe, Victorin LUREL, le Conseiller Economique,Social et Environnemental de St Pierre et Miquelon, Yannick CAMBRAY, a tenu à lui adresser un courrier afin de lui présenter trois sujets concrets.
- Lorsque l’on parle « d’égalité réelle » entre les français de métropole et ceux de St Pierre et Miquelon, est-il normal que pour se déplacer entre deux territoires français, un citoyen français de St Pierre et Miquelon soit obligé de demander une Autorisation de Voyage Electronique (AVE) à un Pays étranger (en l’occurrence le Canada) ?
- Lorsque l’on parle « d’égalité réelle » entre les français de métropole et ceux de St Pierre et Miquelon, est-il normal qu’en 2016 un citoyen français de St Pierre et Miquelon soit obligé de transiter par un Pays étranger (en l’occurrence le Canada) pour se rendre sur le sol métropolitain ? D’ou la demande de Yannick CAMBRAY pour que soit diligentée « une étude sérieuse, indépendante et associant tous les acteurs du territoire (dont la compagnie aérienne locale Air St Pierre) avec comme objectif la création d’une ligne aérienne directe entre SPM et la métropole à court et moyen terme« . Le CESE a souhaité, ici, relayer les raisons et les objectifs exprimés dans la pétition qui lui a été remise récemment par un collectif de citoyens mené par M. Robert LANGLOIS et qu’il partage.
- Enfin, plus anecdotique, lorsque l’on parle « d’égalité réelle » entre les français de métropole et ceux plus globalement d’Outre-Mer, est-il normal qu’un citoyen français d’Outre-Mer se voit refuser la souscription d’un abonnement téléphonique classique auprès d’opérateurs de premier plan tels que Orange et SFR au seul motif qu’il ne dispose pas de compte bancaire sur le sol métropolitain ? Ce sujet est symbolique des difficultés que peuvent rencontrer les originaires d’Outre-Mer dans leur vie courante lorsqu’ils se déplacent sur le sol métropolitain et peut être mis en parallèle avec le refus (parfois) de certaines enseignes commerciales métropolitaines que l’on puisse payer ses courses avec des chèques émis par des banques ultra-marines.
Le courrier à Victorin Lurel : VLUREL
C’est parfait