La France a fait valoir ses droits en Atlantique Nord ! Le Gouvernement a déposé une lettre d’intention auprès de l’ONU, revendiquant l’extension du plateau continental de Saint-Pierre-et-Miquelon ce vendredi 8 mai 2009.
La voix des Saint-Pierrais et Miquelonnais aura donc été entendue à Paris.
Grâce à une détermination inébranlable et à un travail sans relâche entrepris depuis son élection en juin 2007 par le Député Annick GIRARDIN, ce dossier – que beaucoup (même localement) avaient déjà « enterré » – a été réouvert et sa gestion transférée du Ministère des affaires étrangères (où il prenait la poussière) à Matignon.
En effet, après avoir convaincu la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée Nationale du bien fondé et de la légitimité des revendications de l’Archipel, avec son rapport de mission, Annick GIRARDIN a su fédérer autour de ce combat un nombre important d’élus nationaux (toutes tendances confondues) et de personnalités pour plaider la cause de Saint-Pierre-et-Miquelon auprès du Gouvernement.
Les élus de l’Archipel, malgré leur scepticisme de départ, ont finalement fait front uni dans ce combat, certainement motivés par le soutien fort de la population qu’ils ont senti grandir en ce début d’année 2009. Un soutien affirmé au cours de plusieurs manifestations orchestrées par un collectif citoyen et relayées par les médias nationaux et internationaux.
Nous n’avons gagné qu’une première manche, mais quelle victoire !
On peut souligner ici la forte mobilisation de la population, ainsi que celle de nos concitoyens « expatriés », qu’ils en soient remerciés.
En tant que mouvement politique, nous remercions aussi tous les membres et sympathisants de « Cap sur l’avenir » qui ont toujours répondu présent à nos appels ces derniers mois. Ils se sont largement investis dans ce combat et ont su se mobiliser et se rendre disponibles pour participer à toutes les manifestations afin de faire entendre la voix de l’Archipel et de défendre nos intérêts.
Il faut cependant rester vigilant sur la suite que le Gouvernement français donnera à ce dépôt de lettre. Il est tout autant nécessaire de rester attentif aux futures négociations qui devront s’ouvrir avec le Canada. C’est maintenant le travail de nos élus.