Les sympathisants sont venus en force hier soir au bar la Chauve-souris pour soutenir leur candidate, Annick Girardin, aux élections législatives.
Malgré ce long week-end durant lequel beaucoup de nos compatriotes se rendent à Langlade ou à Miquelon, plus de 150 personnes se sont mobilisées pour témoigner de leur soutien et de leurs espoirs en la candidature d’Annick Girardin.
Dans son discours, la candidate au mandat de député est revenue sur différents points, notamment sur les raisons qui ont motivé sont choix d’accepter le Ministère des Outre-mer.
« Lorsque le Président de la République m’appelle pour me proposer le ministère des Outre-mer, je me dis qu’est-ce qui est mieux pour l’Archipel ? Qu’est-ce qui est mieux pour nous ?
(…)
C’est pour l’Archipel que j’ai accepté, pas pour un confort personnel ou un choix de carrière. »
Annick Girardin s’est aussi expliquée sur les raisons de sa candidature aux législatives :
« Si j’ai choisi de me présenter à ces élections législatives, c’est que j’ai besoin de la légitimité qu’apportent les urnes dans les relations avec mes collègues ministres et avec les autres élus, j’ai besoin de la légitimité qu’apportent les urnes pour garder ma liberté de parole et d’agir, y compris au sein du gouvernement. »
La candidate en a également profité pour « tordre le cou » à diverses fausses allégations propagées, parfois depuis plusieurs années, par ses adversaires et reprises même encore aujourd’hui par certains autres candidats :
Le minimum vieillesse à 1000 € :
« Si mes détracteurs se donnaient la peine d’aller vérifier auprès de la CPS, ils sauraient que le minimum vieillesse pour une personne seule est de 1011,93€ net et de 1544,45 € net pour un couple (il est respectivement de 803,20€ et 1 246,97 en métropole). »
Annick Girardin n’a jamais soutenu les projets de la Collectivité territoriale :
« Encore eût il fallu que je sois sollicitée !
Et je n’ai jamais agi contre des projets du CT, que ce soit le câble numérique (la Collectivité a obtenu ses 5 millions) ou tout autre projet.
Par contre, quand je suis sollicitée j’obtiens des résultats, demandez à la commune de Miquelon-Langlade : 1 M€ pour les ateliers (700 k€ déjà versés) – 200 k€ pour les bâtiments SNPM – camion citerne feu de forêt pour 400 k€ – 200 k€ pour du matériel de sécurité pompiers… »
Le PPRL : Plan de Prévention des Risques Littoraux :
« On m’accuse d’avoir profité de la venue du Président Hollande en décembre 2014 et de sa visite sur Miquelon pour « me faire mousser et faire la promotion de la COP21 », encore une fois un argument ridicule !
Que je sois venue avec Le Président Hollande ou pas, ça n’aurait rien changé car cela faisait plus de 6 mois que la DTAM, le Conseil territorial et les mairies travaillaient à la mise en place de ce PPRL et qu’ils étaient tous informés de l’existence de ces cartes qui ont été, il est vrai, divulguées de manière brutale aux résidents de l’Archipel.
Pour ma part, je le réaffirme ici, ni le Député, ni moi n’étions au courant de ces travaux et de cette présentation sur le Cap de Miquelon, et c‘est normal, c’est l’affaire et la responsabilité des collectivités.
Le PPRL est une obligation pour les collectivités littorales depuis la circulaire du 2 août 2011, suite aux dégâts et drames causés par la tempête Xynthia de février 2010, pas une invention d’Annick Girardin ! »
Annick Girardin a terminé son allocution sur un discours mobilisateur et rassembleur, évoquant la main tendue vers les autres élus du territoire dès sa nomination au Ministère des Outre-mer.
« Je m’engage à mener tous ces combats avec toute mon énergie et je le souhaite, avec vous et tous les élus et les forces vives du territoire.
(…)
Si ma famille politique est Cap sur l’Avenir, je n’ai qu’un seul parti, c’est celui de Saint-Pierre-et-Miquelon.
(…)
Un nouvel élan se dessine en France, notre archipel doit saisir cette chance, pour se rassembler et faire de Saint-Pierre et de Miquelon des territoires gagnants ! »